Ouverture des commerces de bricolage le dimanche : Olivier Faure demande au gouvernement d’ouvrir une concertation afin de trouver une solution pour répondre aux spécificités de l’Ile-de-France
Communiqué de presse
Le jugement rendu jeudi 26 septembre par le tribunal de Bobigny est une nouvelle preuve de la situation incohérente née des faiblesses de la loi Maillé de 2009 votée par l’ancienne majorité.
La situation actuelle est devenue illisible. A quelques centaines de mètres, certains magasins sont ouverts, d’autres ferment.
Les magasins de jardinage ou d’ameublement disposent d’une autorisation permanente qui n’a pas été accordée aux magasins de bricolage, alors même que les produits vendus sont identiques pour une large part.
La fermeture programmée de 19 magasins en Ile-de-France est un non sens. Certains d’entre eux sont ouverts depuis des décennies et les salariés qui y travaillent le font sur la base du volontariat. Certains étudiants y ont vu un moyen de financer leurs études sans être tributaires d’horaires morcelés comme dans la restauration rapide.
En Ile-de-France, et notamment en grande couronne, les ouvertures de magasins doivent aussi être pensées en fonction des modes et rythmes de vie des Franciliens.
Avec d’autres collègues du Groupe socialiste, je soutiens le combat des salariés des grandes enseignes de bricolage qui souhaitent faire connaître leur position en faveur de l’ouverture dominicale. La première préoccupation de ces salariés volontaires pour travailler le dimanche est la préservation de leur pouvoir d’achat.
Je demande donc au gouvernement d’ouvrir une concertation qui, sans remettre en question le principe général du repos dominical, permette aux magasins de bricolage situés en région Ile-de-France de sortir de cette situation pénalisante pour la vie quotidienne des Franciliens comme pour l’emploi et le pouvoir d’achat des salariés concernés.
Il ne s’agit pas de banaliser le travail du dimanche qui doit demeurer l’exception, mais d’aligner le secteur du bricolage sur ceux de l’ameublement et du jardinage et d’harmoniser les contreparties qui doivent être accordées aux salariés qui se portent volontaires pour travailler le dimanche.