Pour Suzanne
Samedi 31 mars. Nous sommes ensemble. Quelques centaines. De très nombreux policiers municipaux venus de toute l’Ile de France. Nous défilons dans les rues d’Emerainville où Suzanne, policière municipale de 47 ans s’est faite lâchement tabasser le 23 mars par cinq personnes encagoulées.
Quelques pancartes affichent la figure tuméfiée de la policière municipale après son agression. On imagine sans mal la brutalité de l’affrontement. On conçoit la souffrance et la rage de cette femme qui s’est fait piétiner parce qu’elle portait un uniforme.
Ce nouveau drame illustre une fois encore la montée d’une violence inouïe parce que « gratuite ». Sans aucun autre but que celui de faire mal. Sans autre gloire que de défier l’autorité.
Aucune excuse ne peut être trouvée aux auteurs de pareils actes.