Pour ne pas perdre la mémoire
Cérémonies autour du souvenir du 8 mai 1945. Devant le monument aux morts, en écoutant les différents orateurs je repense à ces six années de guerre, d’occupation, de privations. Six ans…
Les témoins de cette boucherie disparaissent. Il est capital d’entretenir la mémoire. Le pire n’est jamais certain, mais la paix n’est pas garantie non plus. La concorde est toujours fragile. Alors qu’elle le soutenait, Simone Veil a rappelé dans la campagne à Nicolas Sarkozy combien il pouvait être dangereux de jouer avec les mots et les concepts. Elle a eu raison.