Les vieilles chaussettes
En me baladant à Jablines l’autre jour, je suis tombé sur une charmante vendeuse. Dans son bric-à-brac, il y avait ces vieilles chaussettes avec le poing et la rose… Nous avons bien ri.
Quelques mètres plus loin, un monsieur d’un certain âge me reconnaît et m’interpelle. Il me raconte qu’il est électeur du parti socialiste depuis cinquante ans. Il me dit son chagrin du 6 mai. Il me dit sa colère quand il entend les éléphants se diviser.
Il me dit qu’il votera pour moi en juin parce qu’il veut que la gauche se rénove et que sa meilleure chance d’y parvenir c’est d’élire un « jeune ».