Pourquoi je suis contre l’augmentation de la TVA que propose ma concurrente de l’UMP
L’idée d’une TVA sociale vient d’être relancée par Chantal Brunel candidate de l’UMP dans notre circonscription.
Je laisse la parole à l’un de ses amis qui explique mieux que je ne le ferai les raisons qui m’opposent à ce nouveau prélèvement sur les consommateurs :
« L’idée est simplissime. Pour lutter contre la concurrence des méchants produits étrangers vendus trop peu chers, il suffirait de basculer les cotisations sociales prélevées sur les salariés dans un surplus de TVA payée par tous les consommateurs. Ainsi disent les promoteurs de cette idée : « les produits étrangers seront mis à contribution pour financer nos régimes sociaux ». On est presque gêné de troubler ce nouveau « politiquement correct » par le rappel, certes dérangeant, de quelques lois économiques qui hélas pour nos inventeurs ne se votent pas au Parlement.
1° Ce ne sont pas les produits étrangers qui paient la TVA, mais les consommateurs. Comme le dit la vieille sagesse fiscale : « si vous mettez un impôt sur les vaches, ce ne sont pas les vaches qui paient les impôts ».
2° Vouloir effacer la totalité des charges sociales payées par les entreprises françaises (environ 200 milliards), suppose d’augmenter la TVA de 50 points, c’est-à-dire porter le taux normal de TVA à 69,6% !
Préservons nous des alchimistes de droite qui pensent lutter contre les délocalisations et le chômage grâce à l’alchimie fiscale de la transmutation des charges sociales en TVA ! »
Ces mots sont d’Alain Madelin, ancien ministre de l’Economie et des Finances, député UMP