Quand la droite refuse de débattre de pouvoir d’achat
Jeudi 29 novembre. 9h30. L’opposition socialiste a déposé une proposition de loi lors d’une des très rares séances dont l’ordre du jour est réservé à l’initiative parlementaire.
Les propositions socialistes, directement applicables et financés, sont présentées sous formes d’amendements.
A la fin de la discussion générale, la droite décide de refuser la discussion des articles. Elle est pourtant majoritaire. Elle n’a rien à craindre. Elle décide quand même de mettre fin au débat. Sans doute parce qu’il lui était difficile de rejeter, une à une, des propositions qui pour certaines tombent sous le sens commun.
On cherchera en vain le respect de l’opposition ou la volonté du débat démocratique. Les élus de la majorité ont l’oeil braqué sur l’Elysée. Ce soir, c’est Nicolas Sarkozy qui parlera à 20h à la télévision et seule sa décision compte. C’est très bien comme cela pensent-ils. Tous derrière et lui devant. Ainsi vivent les femmes et hommes de l’UMP en « Sarkoland » an 1…