Chagrin planétaire…
Peu après minuit hier soir. J’allume mon ordinateur en rentrant de réunion. Sur Facebook on ne parle déjà plus que de ça : le roi de la Pop est mort… La nouvelle s’est diffusée à la vitesse des réseaux numériques.
Depuis, le décès de l’auteur de « We are the world » unit dans le deuil des centaines de millions de personnes sur l’ensemble de la planète. l’opinion publique internationale communie le temps d’honorer la mémoire de son héros au destin brisé. Le phénomène n’est pas inédit, le suicide de Marylin Monroe, les assassinats de JFK, Luther King ou Lennon, les accidents fatals d’Ayrton Senna ou de Lady Di, ont aussi créé une émotion mondiale. Pas nouveau donc, mais force est de constater que le phénomène s’amplifie. La mondialisation touche à tous les domaines de nos existences. You tube et Daily motion contribuent à la naissance d’une culture musicale quasi universelle.
Les personnes célébrées par l’opinion nous renseignent sur l’air du temps. « Montre moi tes icônes, je te dirai quelle est ton époque« .
Je pensais que Mickael Jackson était un chanteur pour quadras et quinquagénaires, qui ont suivi la révolution pop au début des années 80. Ceux qui en 1982 avec la sortie de l’album « Thriller » ont découvert que le clip pouvait remplacer les tristes vidéos de chansons filmées. Ceux qui se sont enflammés dans les boums sur « Billie Jean » ou « beat it« . C’était visiblement trop réducteur. Je découvre que le « man in the mirror » avait justement un miroir plus grand dans lequel se contempler : ce soir c’est une foule jeune et joyeuse qui s’était formée sur le parvis de Notre Dame de Paris. Une foule qui n’avait pas envie de s’arrêter de chanter. Bon signe des temps.