Tract d’entre-deux tours : Pour nous, c’est Olivier Faure
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Madame, Monsieur,
Lors du premier tour, vous m’avez placé en tête de vos suffrages avec 47,25 % des voix.
Ce résultat est un grand honneur et le témoignage d’une confiance qui me touche. Cela me donne désormais la responsabilité de rassembler très largement les habitants de notre circonscription de Sénart-Le Mée.
Je souhaite le faire autour de deux positions simples et claires.
> Le soutien au changement engagé par le Président de la République, François Hollande et le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.
> La défense des habitants des territoires « péri-urbains » comme le nôtre, qui ont été trop longtemps négligés par les pouvoirs publics.
Avec Marie-Line Pichery, ma suppléante et maire de Savigny-le-Temple, nous voulons que soit reconnu le mode de vie de ceux qui ne vivent pas dans la « ville-métropole », qui subissent les temps de transport les plus longs et la disparition progressive des services publics.
Alors que, dans toute la France, on se demande comment réduire les temps de transport pour relier les grandes villes à Paris, il n’est pas normal que, sur la ligne D, on se prépare à ouvrir de nouvelles stations qui allongeront encore les temps de trajet.
Alors que 300 000 personnes attendent la reconstruction de l’hôpital de Melun-Sénart, il n’est pas normal que l’Etat diffère sans cesse ses engagements quand le besoin existe et que ce projet est la priorité de l’Agence Régionale de Santé.
Alors que la Seine-et-Marne est l’un des départements les plus dynamiques sur le plan démographique, il n’est pas normal que le taux d’encadrement de nos enfants à l’école soit le plus faible de France.
Alors que les questions de sécurité inquiètent légitimement nombre d’entre nous, il n’est pas normal que les policiers soient concentrés dans les arrondissements huppés, mais soient en sous-effectif dans notre circonscription.
Alors que la population n’a cessé d’augmenter à l’Est, que les élus ont répondu à la nécessité de construire des logements neufs pour accueillir les familles, il n’est pas normal que les politiques nationales d’aménagement du territoire n’aient pas conduit à relocaliser l’emploi là où les classes moyennes et populaires vivent désormais.
Ce qui serait « normal », ce serait de donner les mêmes chances à tous les Français quel que soit l’endroit où ils vivent.
Si vous me faites l’honneur de me choisir comme votre député dimanche prochain, je serai un député à plein temps pour me consacrer à notre avenir commun. Vous pouvez compter sur mon implication et ma détermination.